Comment définissez-vous votre art ?

Mes œuvres sont un mélange de réalité et d’imaginaire, le tout dans un esprit Pop Art. Mon but est de représenter des lieux, des villes avec ma vision, joyeuse, colorée, humaniste. Ça, c’est pour le côté esthétique, pour ce qui est de la technique, je me suis beaucoup inspiré des « Pop Up » que ma mère faisait quand j’étais jeune. Vous connaissez forcément ces livres qui cachent une scène 3D à l’intérieur. En fait, j’ai fait un mélange des deux, du Pop Art en Pop Up ! Mon credo artistique peut être défini en ces termes : relief, couleurs et détails.

 

Ou trouvez-vous votre inspiration ?

Le public m’a beaucoup assimilé à New York. C’est vrai que c’est sûrement l’endroit sur Terre que je connais le mieux, néanmoins l’inspiration se trouve partout pour moi. Grâce à ma carrière, j’ai eu l’occasion de beaucoup voyager, en Europe et en Asie notamment, et j’y ai toujours découvert des choses intéressantes à représenter. La phase d’inspiration sur le terrain est capitale. Je passe du temps dans la ville, le quartier que je veux représenter. Un exemple, ma dernière création sur Londres. J’y étais de passage pour les Jeux Olympiques car j’étais l’artiste officiel de l’équipe américaine. Je me suis autorisé un après-midi détente. En flânant dans les rues, en observant les passants, je me suis retrouvé dans le quartier de West End, célèbre pour ses comédies musicales. Quelque chose m’a tout de suite frappé, tous ces gens qui faisaient la queue. Ça m’a tout de suite donné envie de représenter ce coin de Londres que je n’avais jamais traité jusqu’à présent, un peu comme un instantané de cette ville, qui aura encore changé d’ici 10 ans.

 

Que pensez vous de votre collaboration avec  l’art de l’objectif ?

C’est un plaisir de pouvoir faire découvrir ma ville à des jeunes et de leur donner l’envie de voyager. Et surtout j’aimerai leur communiquer le plaisir de l’art, qu’il soit contemporain ou autre.