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3 questions à ARNO MEtZ

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COMMENT CONTRUISEZ-VOUS VOS TOILES ?

Mes tableaux ont en commun la multitude d’images : des objets ou des personnages. Chaque tableau est une histoire que le spectateur décode selon ses ressentis et son vécu. La narration se construit au fur et à mesure autour d’un personnage principal. Je fais d’abord un ou deux croquis des principaux éléments et ensuite je me lance dans la peinture. Au fur et à mesure de mon avancée, je prends des photos du tableau, ce qui me permet de garder le fil de l’histoire qui se dessine…

 

 

QUELLES SONT VOS INFLUENCES ARTISTIQUES ET QUELS MESSAGES CHERCHEZ-VOUS À FAIRE PASSER ?

Je ne cherche pas à faire passer un message mais plutôt à raconter des histoires. J’aime inventer des relations entre les images qui constituent mes toiles. Je dessine depuis que je suis petit et tout mon travail est basé sur le dessin et la précision du trait. La peinture n’est qu’un moyen qui me permet de donner encore plus de vie à ce tourbillon d’images. Dans mes toiles, j’ai besoin de faire communiquer les images les unes avec les autres que ce soit par un jeu de regards ou encore par un effet d’échelle. Projection dans l’avenir ou regard dans le passé, réincarnation en animal, dans mes tableaux, tout est possible ! Mes codes artistiques sont ceux du Pop Art mais mon inspiration me vient réellement de l’univers très coloré et acidulé du mouvement « Rave party », né dans les années 90, qui diffusait de la musique électronique et des spectacles de lumière dans des lieux ou l’esthétique, la décoration et l’environnement visuel sont particulièrement soignés.

Vos peintures donnent l’impression d’avoir été travaillées de façon numérique ?

Je le prends comme un vrai compliment car c’est exactement l’effet recherché ! J’essaye de peindre comme un ordinateur. Pour cela, j’utilise une peinture acrylique opaque particulièrement mate qui permet d’éviter ainsi les reflets. Pour chacun de mes tableaux, je décide à l’avance d’une tonalité chaude ou froide. Et ensuite, je travaille à équilibrer et doser ma palette de couleurs pour donner du contraste et un effet 3D à chaque image. La lisibilité des images sur le décor est primordiale. Chacune doit pouvoir vivre individuellement car c’est ce qui permet au spectateur de décoder l’histoire… Pour un effet 3D plus prononcé, j’utilise aussi parfois le médium (panneau de fibres de bois).

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QUE PENSEZ-VOUS DE VOTRE COLLABORATION AVEC L'ART DE L'OBJECTIF ?

J’adore le regard des enfants sur l’art. Cette collaboration m’a tout de suite interpellé du fait qu’elle soit destinée à un public jeune. Elle m’a rappelé également une exposition que j’avais faite il y a quelques années dans une école d’art aux Etats-Unis et où des collégiens avaient eu à réaliser un travail de synthèse sur mes tableaux...Ces expériences sont toujours très enrichissantes. Et, elles participent probablement au renouvellement de notre imagination !

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